samedi 20 novembre 2010

Tu veux donner l'mpression d'une histoire, tu veux créer un monde qui n'existe pas


Les affiches de cinéma. Cher monsieur, je réalise que c'est tout à fait ça. Je ne distingue plus très bien le vrai du faux. Les absents me manquent. Ils ne sont pas là ou plus là. Et malgré moi, ça me met en colère, ça me rend triste. Mais ce monde existe, il existe pour moi. Trop loin de vos horizons, trop près du mien. Et quand tu m'a dis, que tu serais toujours là, j'y ai cru, un instant. Mais vois-tu il ne faut pas se leurrer. Je n'y crois plus une seconde, mais j'essaie de me forcer à y croire. Si j'étais un papillon, tout ça n'existerait pas, je ne ferais plus partie de ce monde à l'heure qu'il est. Une douce, intense et brève vie dans laquelle l'avenir n'a pas lieu d'être. Créer des liens, faire des promesses, les tenir, une année, puis deux, puis trois, puis plus rien. Construire. Détruire. Remettre ça sur le tapis. Déchirer le tapis. Se dire qu'il est moche. J'achète un portable, j'achète un humain. Je jette mon portable, je jette un humain. On vit dans ce monde là. Monde de consommation où l'on ne fait plus vraiment la différence entre ce qui a de l'importance et ce qui n'en a pas. On vit dans un monde trop pressé, pressé de tout parce que tous les moyens qui nous sont donnés font les choses si vite que nous ne savons plus attendre. L'attente nous fait peur, le doute nous fait peur, l'inconnu nous fait peur. Parce qu'actuellement, tout produit à sa notice, et puis même, on ne prend même plus le temps de lire la notice parce que nous sommes devenus si fort, si puissant, si savant. T'as vu ? On est devenu des cons.

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